La structure de l'Opus Dei
La structure de l'ordre est la même depuis 1946. L'Etat Major de l'Opus Dei conçu de façon strictement pyramidale regroupe à peine plus de 200 personnes. Cet Etat Major est appelé la prélature. A son sommet, dirigeant l'ensemble de l'Opus Dei on trouve le prélat. L'actuel prélat se nomme Javier Echevaria. Il a succédé à Alvaro del Portillo qui, lui-même a directement pris la place de Josemaria Escriva. Sous les ordres du Prélat, trois numéraires gèrent chacun un aspect essentiel de l'organisation : le service des relations extérieures, le service des moyens généraux et le service de coordination des oeuvres apostoliques.Chacun de ces services recoupe deux aspects indissociables de l'Opus Dei. Il ne faut, en effet pas oublier que l'Opus Dei est un ordre reconnu de l'église catholique. Ainsi, chaque service de l'Opus Dei mène des actions officielles et d'autres, moins avouables. Ces deux aspects sont parfaitement compartimentés ce qui implique qu'un salarié du service des relations extérieures n'est pas nécessairement au courant des machinations de l'Opus.
Le prélat
Monseigneur Javier Echevaria incarne la volonté suprême de l'ordre. Il s'agit effectivement de la tête de l'organisation encadrant l'ensemble des services de la prélature. Un second aspect plus sombre de son activité est d'assurer la conservation des objets occultes de l'organisation. Une vingtaine de personnes assignée à cette tâche protège les ouvrages occultes de l'Opus au monastère de Torreciudad ou au château d'Urio sur les bords du lac de Côme.
Le service des relations extérieures
Dirigé par le père Perez Corbas, ce service répond à la presse, publie les communiqués officiels de la prélature, répond lorsque l'Opus Dei est attaqué...Trente personnes sont chargées à plein temps de cette lourde tache. Le père Perez Corbas mène aussi une autre mission. Il est chargé de protéger la face sombre de l' ;uvre à tout prix.
Pour cela, il contrôle une trentaine de tueurs et quelques sorciers. Ces fanatiques sont regroupés sous ce qui est appelé La Phalange. Expert en télécommunication, maître de l'intimidation...Les phalangistes ont jusqu'ici préservé le secret de l'ordre dans le sang et la peur.
Le service des moyens généraux
Le père Francisco Rimini est officiellement chargé de gérer les maigres ressources financières de l'ordre ainsi que les ressources humaines, les possessions matérielles...Il s'agit une nouvelle fois d'une trentaine de personnes totalement ignorantes de la face sombre de leur service.
Une seconde équipe de 20 agents ont d'autres méthodes de travail pour accroître les finances de l' ;uvre : Spéculation illégale à partir d'un diocèse fictif (Horta prés de Cartages), délit d'initié, racket, pression, constitution de sociétés écrans, fraudes fiscales...Ces finances secrètes sont utilisées dans le cadre des opérations maudites de l'Opus Dei.
Le service de coordination des oeuvres apostoliques
Le plus gros service de l'Opus Dei regroupe près de 100 personnes sous la direction du père Paul Marcinkus. Ils organisent certaines actions comme les processions ou les fêtes de l'ordre. A l'écoute des fidèles, ils coordonnent les activités de l'Opus sur tous les continents.
De fait, le père Marcinkus est le second de l'ordre. Il contrôle en effet 150 fanatiques appelés légions blanches. Ces hommes ont pour mission de rassembler les traces des Grands Anciens, faire disparaître celles qui ne peuvent être récupérées et, depuis 1975, d'expérimenter directement les sorts et les objets. Ces sorciers sont difficilement contrôlables. La plupart d'entre eux sont fous et font peu de cas de la vie humaine. Les légionnaires blancs sont ainsi de puissants criminels prêt à tout pour accroître leur maîtrise des arcanes sombres.
Les moyens de l'Opus Dei
La véritable force de l'Opus Dei n'est pas sa formidable puissance financière ni ses possessions magiques mais son réseau d'adeptes.Le réseau d'adeptes
L'Opus Dei peut compter sur 80 000 fanatiques de plus de 90 nationalités. Pour la plupart laïcs (l'ordre compte seulement 1500 prêtres) ces 80 000 personnes occupent des places diverses et variées : Ouvrier, médecin, artiste, ministre... Ces adeptes sont liés par contrat à l'ordre. L'Opus Dei s'engage à former le croyant et à lui donner les moyens d'atteindre " la perfection chrétienne par la sanctification dans le travail ". En contrepartie, le fidèle s'engage à suivre un " plan de vie spirituel comportant une intense vie sacramentale principalement axée sur la messe, la communion quotidienne, la confession hebdomadaire, la pratique habituelle de l'oraison mentale, la lecture quotidienne du nouveau testament et d'un livre de spiritualité, la récitation quotidienne du nouveau testament et d'un livre de spiritualité, la récitation quotidienne du chapelet, l'examen de conscience chaque soir. S'y ajoute l'exercice quotidien de sacrifice et de pénitence dont la mortification corporelle ".
Ces hommes et ses femmes, totalement fanatisés par leur v ;u, n'hésitent pas à livrer des informations confidentielles ou faire disparaître des preuves gênantes dés lors que la demande polie vient de l'ordre. Mise à l'épreuve, démonstration de " l'esprit de sacrifice "...les justifications ne manquent pas pour pousser les disciples à exaucer les v ;ux de la prélature.
A ces 80 000 fanatiques sous contrat s'ajoutent les milliers de " coopérateurs " (terme officiel) approchés d'une façon ou d'une autre par la société sacerdotale de la Sainte Croix. Cet outil de l'Opus est généralement présenté comme un pendant moins extrémiste de l'ordre. On adhère à cette antichambre par attrait pour la spiritualité affichée par l' ;uvre et lorsqu'on ne désire pas s'engager par contrat. La société sacerdotale de la Sainte Croix compte aujourd'hui prés de 450 000 coopérateurs. Sans doute moins " fiable " qu'un adepte de l'Opus, un adhérent à la société se montrera malgré tout toujours prêt à aider l'ordre.
L'Opus est une pieuvre, une mafia disposant des moyens pour verrouiller les informations et les décisions de certaines puissances. Escriva, en énonçant quelques préceptes désormais connus, est parvenu à transformer ses ouailles en un corps unique et fanatisé.
Voici quelques règles exprimées dans un des textes du fondateur de l'ordre :" Travaille où tu te trouves, accomplis jusqu'au bout les devoirs de ta profession ou de ton métier en cherchant à t'améliorer chaque jour. Et, sans que tu comprennes la raison, les personnes de ton entourage te chercheront et s'adresseront naturellement et simplement à toi " Ce propos glissé à point nommé à l'oreille d'un ami qui hésite ; cette conversation capable de l'orienter que tu as su provoquer opportunément, ce conseil qui améliore son travail universitaire et la discrète indiscrétion qui t'amène à lui suggérer des horizons insoupçonnés". " Que les membres numéraires et surnuméraires sachent bien qu'ils devront toujours observer un silence prudent quant aux noms des autres associés et qu'ils ne devront jamais révéler à quiconque qu'ils appartiennent eux même à l'Opus Dei ".
Ces principes alliés au nombre toujours croissant d'adeptes et de coopérateurs ont désormais permis à l'Opus Dei d'avoir la haute main sur le système politique, économique et religieux de l'Italie et de l'Espagne. Si ces deux pays ont été totalement phagocytés par l'Opus Dei, la plupart des puissances européennes sont infiltrées ainsi que les Etats Unis, l'Afrique et l'Amérique latine.
Puissance financière et biens matériels
Officiellement, l'Opus Dei n'est à la tête que de quelques centaines de milliers de francs et d'un unique bâtiment moderne construit en 1960 sur les coteaux verdoyants des " Monti Parioli " à Rome.
Dans les faits, l'ordre à travers ses plus fidèles disciples ou, moins prosaïquement via quelques sociétés écrans, dirige des centaines d'entreprises de pointe, des médias, des banques... Une des cibles principales de l'Opus Dei a toujours été les écoles et les universités. Ainsi, en Espagne et en Italie la plupart des centres d'enseignement de prestige sont contrôlés par l'Opus Dei. On citera le centre de formation professionnel ELIS à Rome, la très célèbre faculté de Navarre à Pampelune, l'école polytechnique de Torrescala à Milan, l'école hôtelière de Milan, l'université de Barcelone ou encore l'institut Valle Grande au Pérou. Cette main mise sur la culture et l'enseignement permet à l'Opus de former des sympathisants destinés à occuper des places clefs dans la société européenne. Depuis peu, l'Opus Dei s'est directement attaqué aux administrations internationales (en particulier l'ONU et l'Union européenne). En créant une multitude de cabinets de conseil ou groupes d'audit internationaux , l'Opus a trouvé le moyen d'influencer de manière concrète ces organisations technocratiques.
Sur le plan strictement financier, l'Opus Dei est à la tête d'une fortune colossale. En effet, ses fonds dépassent largement ceux de l'Etat du Vatican. C'est pourquoi l'Opus a pu " s'offrir " la banque du Vatican s'assurant ainsi un contrôle absolu du Saint Siège et de quelques-unes unes des plus grosses firmes italiennes.
La puissance magique
Maître de la bibliothèque du Vatican, de l'héritage jésuite et de l'ensemble des " trésors " rassemblés depuis 1928 par l'Opus Dei, la liste des " marques de puissance " de l'ordre est longue. Parmi les pièces maîtresses de cette triste collection on trouve bien sur le Necronomicon mais aussi un vitrail vortex (qui se trouve dans une église isolée en Toscane).
La profusion de livres du mythe a donné aux légionnaires blancs le moyen de maîtriser sans ombrage les sortilèges suivants : Contrôler un byakhee, contacter un chien de Tindalos, contacter un Chthonien, appeler Shub Niggurath, altération physique de Gorgoroth, et chant de l'âme.
Les objectifs et les actions de l'Opus
L'Opus Dei peut apparaître comme une organisation stratifiée aux objectifs multiples. Ainsi, pour beaucoup, il s'agit d'un ordre de chrétiens intégristes cherchant la perfection dans un ascétisme sans tâches. Pour d'autres, bien que les preuves manquent, l'Opus Dei est une société secrète qui vise le pouvoir temporel via l'intimidation et la manipulation. En fin de compte, seuls de très rares individus cernent le véritable objectif de l'Opus Dei : Rassembler et maîtriser les objets de pouvoir liés aux Grands Anciens.L'objectif final de cette maîtrise n'est clair pour personne. Si à l'origine il était question d'être prêt pour le combat contre les Grands Anciens, plus personne ne s'embarrasse aujourd'hui de justifications. Il s'agit de maîtriser le pouvoir pour accroître sa puissance, pour sentir la force de sa personne...
Voici quelques projets menés actuellement par l'Opus Dei et ses légions blanches :
Projet SECONDE CHANCE Il s'agit d'un prolongement du projet Sehenturm. Sous la direction du prêtre Bernardo Giacomelli, les légionnaires utilisent des voies inédites pour découvrir les traces des Grands Anciens. Leur principal moyen d'action est d'utiliser le sort résurrection sur d'anciens sorciers ou sur le cadavre de grands hommes pour voler leurs secrets. Jusqu'ici, les résultats n'ont jamais été probants. Il est en effet difficile de se procurer l'intégralité des cendres de personnes décédées depuis plusieurs dizaines d'années. A de nombreuses reprises, le résultat de l'expérience de résurrection n'a donné qu'une pauvre créature mutilée. On prétend ainsi qu'une tentative de résurrection du surréaliste François Villon n'a produit qu'un résidu abject, une parodie d'humanoïde. On prétend même, que cette créature pathétique s'est échappée et hère dans les Pyrénées espagnoles...Les phalangistes sont sur ses traces.
Projet CLEMENCE DIVINE Etrangement, une des difficultés de l'Opus Dei réside dans la profusion de livres en sa possession. Certains sortilèges apparaissent dans de nombreux ouvrages avec des variantes, des altérations, des modifications... Ainsi, certains sortilèges restent non maîtrisés, l'Opus Dei ne parvenant pas à en découvrir une version valable. C'est le cas pour le sort de création du portail et création d'une faille temporelle. Quelques tentatives ont été tout bonnement catastrophiques. Aujourd'hui une équipe de légionnaires blancs alliée à des scientifiques italiens et espagnols travaillent sur ces sortilèges dans le château d'Urio.
Projet ABSTRACTIONS GEOMETRIQUES Voici sans doute un des projets les plus prometteurs mais aussi un des plus inquiétants. Dans un monastère portugais isolé, une soixantaine de sorciers travaillent sous la conduite d'un homme étrange, un arabe nommé Tawil. Ce dernier, Opus Deiste de la première heure (certain affirment qu'il était déjà présent en 1904 à Torreciudad) a une approche originale de la magie. Pour lui, il ne s'agit justement pas de magie, mais d'une science antédiluvienne dont les énergies et les principes ont été oubliés. Tawil et ses hommes avancent vite. Ils affirment avoir découvert les principales lois qui gouvernent cette science maudite. A partir de ces données fondamentales, ils se sont lancés sur la voie de l'expérimentation et de la création de nouveaux sortilèges particulièrement puissants.